Dans le style d’un film policier, un coq et une poule partent à la recherche du voleur qui a pris leur oeuf. Tout semble converger vers le paysan. Pour sauver l’oeuf de la cuisson, ils risquent leur vie lors d’une intervention spectaculaire. Epuisés mais heureux, ils réussissent à retourner au poulailler avec leur oeuf. Un peu plus tard, un poussin sort de la coquille et le paysan venu récupérer son oeuf accueille la nouvelle avec un haussement d’épaules. Personne ne s’attendrait à ce qu’à la fin, la poule ait un nouvel oeuf à offrir : c’est une belle fin – ou un début ?

Dans un clip musical créatif, le Genevois Jonas montre les interdépendances mondiales autour d’un produit typiquement suisse, le chocolat. Il y critique les conditions de travail dégradantes dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et en appelle à la responsabilité des fabricants suisses de chocolat et des consomma-teurs/- trices.

Le film nous montre deux régions du monde complètement différentes : l’agglomération de São Paulo et celle de Nairobi. Il aborde les contradictions et les stratégies problématques des multinationales de vendre des produits finis ou des produits de marque vendus en mini-portions à des prix en centimes pour influencer les décisions d’achat.

Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole qui se coince partout et l’empêche d’avancer. Elle fait du bruit, attire l’attention et gêne Anatole lorsqu’il joue, qu’il marche ou qu’il court. Un jour il en a assez et décide de se cacher. Mais il finira par trouver un moyen de surmonter sa différence.

Comment un nombre croissant de personnes pourront-elles à l’avenir, malgré l’urbanisation et la hausse du niveau de vie, bénéficier d’un approvisionnement suffisant de nourriture ? Ce film apporte un éclairage sur cette question, à la fois à l’échelon local et mondial. Il oppose deux conceptions diamétralement opposées : d’un côté, une production alimentaire industrielle centralisée à proximité des villes avec des serres et des stations d’élevage intensif et de l’autre, des cultures biologiques et des circuits économiques régionaux.

Le documentaire « Cultures en transition » s’intéresse à diverses formes d’agriculture et de production alimentaire en donnant la parole aux acteurs des changements socio-écologiques. En France, en Angleterre et à Cuba, des agriculteurs, des scientifiques et des pionniers présentent des voies nouvelles pour répondre à des défis comme les changements climatiques, la raréfaction des ressources et le risque de famine.

Le cuisinier Ben Reade et le spécialiste en nutrition Josh Evans étudient le potentiel des insectes comme aliment. En tant qu’explorateurs passionnés par la nutrition (« Food- Scouts »), ils entreprennent un voyage autour du monde et vont voir des gens chez lesquels les scarabées, les sauterelles et les asticots figurent traditionnellement au menu.

Le riz est l’aliment de base principal au Laos. Les méthodes culturales traditionnelles ne suffisaient pas toujours à couvrir la demande du pays, si bien qu’il y avait des famines. La DDC soutient le développement de nouvelles variétés de riz. Ce film fait le portrait d’une famille paysanne et présente un système de vulgarisation agricole qui propose des cours sur les nouvelles techniques de riziculture et encourage l’échange d’information entre les paysans et les paysannes.

La diversité végétale est très menacée, à la fois par le développement d’espèces modifiées génétiquement et par les changements climatiques. Ce film décrit deux démarches qui ont l’une et l’autre pour but de sauvegarder la sécurité alimentaire : ainsi, sur l’archipel norvégien de Svalbard, on a achevé en 2008 une « chambre forte mondiale des semences ». La diversité des semences sert d’autre part de base pour opérer des croisements et développer des plantes plus aptes à résister au stress.