La forêt: un équilibre naturel ?

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Les forêts représentent l’un des systèmes naturels les plus précieux et les plus complexes de notre planète. Rien qu’en Suisse, elles abritent plus de 20'000 espèces animales et d’innombrables espèces de végétaux, de champignons, de lichens et de mousses. Leur importance va bien au-delà de la simple production de bois, puisqu’elles influencent le climat, la biodiversité, la santé humaine et le bien-être mondial. C’est la raison pour laquelle la préservation des forêts est une priorité essentielle.

EDD

La pertinence EDD, les questions EDD et les informations de base sont également disponibles en téléchargement : dossier thématique Forêt: un équilibre naturel?

Pertinence EDD

Les forêts sont le cœur battant de la planète. Les protéger, c’est assurer un avenir durable pour le climat, la santé publique et toutes les formes de vie. En d’autres termes, les forêts peuvent être exploitées en tant que ressource, mais uniquement dans le cadre d’une gestion raisonnée et soutenable, qui est essentielle pour garantir un avenir plus sain et plus durable, et pour prévenir les dommages à long terme causés à l’environnement, aux êtres humains et aux nombreuses espèces animales et végétales qui y vivent. L’adoption des certifications forestières est donc un moyen concret de soutenir la gestion durable des ressources naturelles et de lutter contre l’abattage illégal. Investir dans la protection et la gestion responsable des forêts est une étape essentielle pour relever les défis locaux et mondiaux et préserver un équilibre qui nous concerne toutes et tous.

La forêt : un allié pour la planète et le climat

Les forêts jouent un rôle crucial dans la régulation de l’environnement. Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent d’énormes quantités de dioxyde de carbone (CO₂), ce qui contribue à réduire l’effet de serre et le réchauffement de la planète. Ils libèrent également de l’oxygène et filtrent les polluants atmosphériques, améliorant ainsi la qualité de l’air. Les forêts régulent également le cycle de l’eau, en retenant l’eau dans le sol, en prévenant l’érosion et en atténuant le risque d’inondations et de sécheresses.

La forêt : pour la santé et le bien-être des humains

Les forêts sont une oasis de bien-être pour les êtres humains. Elles offrent des espaces pour des activités de loisirs et contribuent à la santé mentale : des études scientifiques montrent que la marche en forêt réduit le stress et l’anxiété. Les plantes poussant dans la forêt constituent également une ressource indispensable pour la médecine, car nombre d’entre elles fournissent des principes actifs essentiels pour la production de médicaments.

La forêt : un refuge pour la biodiversité

Les forêts abritent 80 % des espèces terrestres et une extraordinaire variété d’animaux et de végétaux. Cette biodiversité est essentielle au maintien du fonctionnement des écosystèmes, des cycles de pollinisation à la chaîne alimentaire. La richesse biologique des forêts les rend également plus résistantes au changement climatique et aux maladies.

La forêt : un système intégré

Les forêts sont un parfait exemple d’équilibre naturel. Leur capacité à purifier l’air, à réguler le climat, à abriter une vaste biodiversité et à améliorer la qualité de la vie humaine montre à quel point les systèmes naturels sont interconnectés. Cependant, les changements climatiques, la déforestation et d’autres activités humaines mettent en péril ces écosystèmes vitaux.

La forêt : une classe en plein air

Les forêts sont le seul milieu encore existant dans toute la Suisse qui ressemble le plus à l’idée que nous nous faisons de la nature et qui, surtout, est librement accessible. Elle constitue donc un lieu approprié pour apprendre de la nature et à son contact. Les produits de la forêt sont partout. Chaque feuille de papier utilisée par les élèves, chaque bureau en bois qu’ils occupent vient, à l’origine, d’une forêt. Emmenez vos élèves sur les traces du bois, de son état de tronc au produit final ! Vous les rendrez ainsi conscients des multiples étapes et enjeux de l’exploitation forestière et leur ouvrirez le chemin vers un comportement durable à l’égard des ressources naturelles.
En outre l’expérience de la nature stimule l’imagination et la créativité, réveille la soif d’apprendre et procure une joie simple liée à la découverte. Elle a une influence positive sur le bien-être, l’équilibre émotionnel et la perception de soi. Pourquoi ne pas envisager une leçon d’anglais ou une heure de gym en forêt ? Une enquête sur le terrain ou des travaux d’entretien de la forêt sont des activités intéressantes à réaliser et appréciées. La forêt offre, en outre, de nombreuses opportunités de mettre en place un apprentissage global et interdisciplinaire. La forêt à proximité de votre établissement scolaire vous offre l’occasion de sortir avec votre classe.

Cycle 1

Les élèves explorent la forêt en tant qu’espace de vie pour la faune et la flore (MSN 18.6) et apprennent à catégoriser en fonction de critères retenus, par exemple en distinguant les feuillus et les conifères (MSN 16). Ils et elles réfléchissent en outre à leurs propres relations avec l’espace de vie de la forêt et ses êtres vivants ; ils et elles apprennent que la forêt est un lieu de travail important pour différents corps de métiers (SHS 11.1). Les élèves découvrent également la matière première qu’est le bois et peuvent décrire les produits manufacturés qui en résultent (MSN 16.2). Mise en œuvre des questions EDD dans l’enseignement Les questions EDD offrent aux enseignantes et enseignants des points de repère quant au contenu afin de s’orienter dans cette thématique complexe et pertinente pour la société ; elles permettent aussi aux élèves de réfléchir à des questions liées au développement durable dans le contexte de la « forêt ». Séquences d'enseignement
	Les ficelles de la forêt : Cycle 1 Avec cette activité, les élèves découvrent de manière ludique l’importance de la forêt pour les animaux, les végétaux et les humains tout en se familiarisant avec sa complexité.
Ressources pédagogiques
	La forêt, berceau de la durabilité Quatre suggestions d'activités qui permettent de découvrir les différentes facettes du milieu forestier et ses interconnexions avec l'humain et ses activités. En tant que ressource, la forêt fournit de la nourriture, une protection, du carburant, du bois, etc. et elle est en lien avec diverses professions.
	Les enfants des bois Cet ouvrage propose des connaissances de base, des idées et des pistes de réflexions et de concrétisation pour mettre sur pied un accueil pré-scolaire dans la nature, une école enfantine dans la forêt, des sorties régulières dans la nature avec une école maternelle ou une crèche.
Activités pédagogiques d'intervenants externes
	Les trois grands - loups, lynx et ours (Pro Natura) L'intérêt pour ces trois prédateurs est éveillé auprès des élèves par l'apprentissage de leurs techniques de chasse, la découverte de leur régime alimentaire et la reconnaissance de leur trace. Durant l'animation, certains préjugés sont questionnés et les problèmes que posent leur retour ou leur expansion en Suisse sont abordés sous l'angle des intérêts et opinions divergentes des différents acteurs.
	La forêt et ses cycles de vie (Pro Natura) Dans cette animation animatura, les cycles de la vie des arbres ainsi que de la forêt sont abordés avec tous les sens. Les élèves découvrent comment les différents organismes vivants sont reliés entre eux et quelle influence l'Homme exerce sur cet écosystème. Ils comprennent que les cycles quotidiens et annuels jouent également un rôle important et les défis qu'ils posent sont présentés et discutés.
	Les biodéchets, qu'est-ce que c'est? (Cosedec) Avec, comme point de départ, l'écosystème forestier et l'histoire de l'écureuil Kassenoisettes, cette animation permet aux élèves de mettre en perspective la manière dont la nature recycle ses propres déchets, d'identifier les spécificités des déchets organiques et de les distinguer des déchets manufacturés. Les élèves travaillent ensuite la notion de cycle de la matière et identifient le cycle infini de la nature.
Exemples de pratiques
	Nous n’avons pour l’instant aucun exemple de pratique pour ce cycle en lien avec ce thème dans notre base de données.

Cycle 2

Les élèves découvrent la forêt en tant qu’espace de vie pour la faune et la flore en l’explorant et en documentant les résultats de leurs recherches. Ce faisant, ils et elles formulent des hypothèses sur les interactions et les vérifient (MSN 28 1-4). En outre, les élèves réfléchissent à leur propre comportement vis-à-vis des êtres vivants de la forêt et appliquent des règles de protection et de comportement (MSN 28.5). Les élèves apprennent que la forêt est un lieu de travail important. À partir de métiers du secteur d’activité de la forêt, ils et elles identifient les besoins auxquels la forêt répond et les actrices et acteurs qui y œuvrent. En s’appuyant sur le fait que le bois est une matière première essentielle, les élèves se familiarisent avec la filière de production du bois (SHS 21. 3, 5). Mise en œuvre des questions EDD dans l’enseignement Les questions EDD offrent aux enseignantes et enseignants des points de repère quant au contenu afin de s’orienter dans cette thématique complexe et pertinente pour la société ; elles permettent aussi aux élèves de réfléchir à des questions liées au développement durable dans le contexte de la « forêt ». Séquences d'enseignement
	Les ficelles de la forêt : Cycle 2 Cette activité pédagogique permet de sensibiliser les élèves de manière ludique aux enjeux de la gestion durable des forêts.
Films
	On the Cover Un photographe de magazine capte le monde des animaux selon son point de vue personnel. Il photographie tout ce qu’il voit et les animaux se montrent sous leur meilleur jour. Après un retournement de situation inattendu au milieu du film, il apparaît clairement que les photos d’animaux mises en scène ne reflètent qu’un côté de la réalité.
	De l’huile de palme d’Indonésie Pia et Mogi sont frère et sœur et vivent en Indonésie, sur l’île de Bornéo. Depuis qu’ils sont petits, ils ont appris que la forêt est importante pour eux : ils y trouvent de la nourriture et des matériaux pour construire leur maison. Mais seule une petite partie de cette immense forêt est encore là. Le reste a été arraché pour faire place à des plantations de palmiers à huile.
Ressources pédagogiques
	L'homme et la forêt Dossier pédagogique en deux parties. La première partie reprend des notions de base telles que les différents types de forêts ou l’arbre comme écosystème à part entière. Vous y trouverez les informations liées à la gestion des forêts et à la place de l’humain dans cette gestion. La deuxième partie (public-cible: 10-12 ans) propose 15 activités, chacune reliée à des éléments de contenu de la première partie.
	Au coeur de la forêt Ce dossier pédagogique permet un approfondissement des connaissances de l’écosystème forestier et de la gestion multifonctionnelle de la forêt. Il peut compléter l'activité pédagogique "Au cœur de la forêt" proposée par le Parc Jura vaudois.
	La forêt, berceau de la durabilité Quatre suggestions d'activités qui permettent de découvrir les différentes facettes du milieu forestier et ses interconnexions avec l'humain et ses activités. En tant que ressource, la forêt fournit de la nourriture, une protection, du carburant, du bois, etc. et elle est en lien avec diverses professions.
	Lynx - Loup - Ours : Les trois grands sont de retour ! Ce dossier pédagogique permet de familiariser les élèves avec le mode de vie du loup, du lynx et de l'ours par des activités à réaliser en classe ou en plein air. Il s’articule autour de 10 thèmes, chacun muni d’une page d’indications pour l’enseignant.e avec des informations thématiques et du matériel supplémentaire ainsi qu'une page de travail pour les élèves.
Activités pédagogiques d'intervenants externes
	Les trois grands - loups, lynx et ours (Pro Natura) L'intérêt pour ces trois prédateurs est éveillé auprès des élèves par l'apprentissage de leurs techniques de chasse, la découverte de leur régime alimentaire et la reconnaissance de leur trace. Durant l'animation, certains préjugés sont questionnés et les problèmes que posent leur retour ou leur expansion en Suisse sont abordés sous l'angle des intérêts et opinions divergentes des différents acteurs.
	La forêt et ses cycles de vie (Pro Natura) Dans cette animation animatura, les cycles de la vie des arbres ainsi que de la forêt sont abordés avec tous les sens. Les élèves découvrent comment les différents organismes vivants sont reliés entre eux et quelle influence l'Homme exerce sur cet écosystème. Ils comprennent que les cycles quotidiens et annuels jouent également un rôle important et les défis qu'ils posent sont présentés et discutés.
	Au coeur de la forêt (Parc naturel régional Jura vaudois) Dans cette animation, les élèves s’initient à la gestion forestière durable et découvrent les enjeux liés à la biodiversité et aux changements climatiques. Ils approfondissent leurs connaissances sur l’écosystème forestier et apprennent à reconnaître les essences d’arbres les plus courantes ainsi que certains indices de passage de la faune et/ou des humains.
Exemples de pratiques
​	Une classe créé un sentier didactique en forêt Une classe de 8H conçoit et réalise un sentier didactique dans la forêt proche de son école. Des panneaux explicatifs renseignent les promeneuses et promeneurs sur la faune et la flore de la forêt, les essences d’arbres présentes, le bucheronnage ainsi que sur les comportements respectueux de la forêt. A côté de chaque panneau, un jeu destiné aux enfants rend le parcours plus ludique.

Cycle 3

Les élèves explorent la forêt comme espace de vie pour la faune et la flore (MNS 38.1, 3). Ils et elles analysent comment l’activité humaine modifie l’écosystème en adoptant différentes perspectives. Ce faisant, ils et elles développent des visions basées sur des faits pour une gestion responsable de l’espace de vie qu’est la forêt. Ils et elles tiennent compte des effets de l’exploitation des ressources naturelles, comme le défrichement des forêts, et réfléchissent aux conflits d’intérêts potentiels (MSN 38.6). Pour comprendre la forêt en tant qu’espace économique, les élèves étudient les conséquences locales et globales de l’utilisation des ressources et discutent des approches pour une gestion durable. Ils et elles apprennent à connaître le bois en tant que ressource naturelle et source d’énergie et s’intéressent aux processus de production d’une sélection de produits en bois. Ils et elles intègrent des considérations économiques, sociales et écologiques ainsi que les conséquences des changements climatiques (SHS 31.3). Mise en œuvre des questions EDD dans l’enseignement Les questions EDD offrent aux enseignantes et enseignants des points de repère quant au contenu afin de s’orienter dans cette thématique complexe et pertinente pour la société ; elles permettent aussi aux élèves de réfléchir à des questions liées au développement durable dans le contexte de la « forêt ». Séquences d'enseignement
	Les ficelles de la forêt : Cycle 3 Cette activité pédagogique permet de sensibiliser les élèves de manière ludique aux enjeux de la gestion durable des forêts.
Films
	On the Cover Un photographe de magazine capte le monde des animaux selon son point de vue personnel. Il photographie tout ce qu’il voit et les animaux se montrent sous leur meilleur jour. Après un retournement de situation inattendu au milieu du film, il apparaît clairement que les photos d’animaux mises en scène ne reflètent qu’un côté de la réalité.
	De l’huile de palme d’Indonésie Pia et Mogi sont frère et sœur et vivent en Indonésie, sur l’île de Bornéo. Depuis qu’ils sont petits, ils ont appris que la forêt est importante pour eux : ils y trouvent de la nourriture et des matériaux pour construire leur maison. Mais seule une petite partie de cette immense forêt est encore là. Le reste a été arraché pour faire place à es plantations de palmiers à huile.
Ressources pédagogiques
	La forêt, berceau de la durabilité Quatre suggestions d'activités qui permettent de découvrir les différentes facettes du milieu forestier et ses interconnexions avec l'humain et ses activités. En tant que ressource, la forêt fournit de la nourriture, une protection, du carburant, du bois, etc. et elle est en lien avec diverses professions
Activités pédagogiques d'intervenants externes
	Semaines de projet en forêt (Atelier forêt de montagne) Sous la conduite de professionnel.le.s de la forêt formé.e.s pédagogiquement, les participant.e.s œuvrent à la gestion durable des forêts de montagne: soin aux jeunes peuplements, abattage d'arbres, réfection de sentiers ou de murs, ouvrages de protection, etc.
	Semaines de rencontre avec des migrant.e.s (Atelier forêt de montagne) Pendant une semaine, une classe de jeunes «suisses» et une classe de jeunes issu.e.s de la migration, travaillent ensemble en forêt de montagne. Lors de la semaine en forêt, les deux classes sont mélangées et divisées en petits groupes  qui partent travailler sur les différents chantiers, encadré.e.s par des professionnel.le.s de la forêt.
Exemples de pratiques
​	La forêt de montagne permet aux jeunes de se dépasser Les élèves ont découvert les différents travaux liés à l’utilisation de la forêt, ont observé les effets du changement climatique sur la forêt de montagne et ont pris conscience des différents aspects de l’entretien de la forêt et des exigences que cela comporte à proximité d’une région habitée. Dans le rôle de travailleurs.euses forestiers.ières poursuivant un objectif clairement défini pour la semaine, les participant.e.s n’ont pas ménagé leurs efforts.

Sec II

Se rendre en forêt est idéal pour découvrir sa complexité en tant que grande communauté d’êtres vivants coopérant dans un équilibre dynamique. En particulier pour l’étudier en tant qu’habitat pour les végétaux et les animaux et en tant que ressource économique. Dans le premier cas, les forêts peuvent faire l’objet d’enquêtes naturalistes qui analysent comment les influences humaines directes, telles que la déforestation, et indirectes, telles que le changement climatique, modifient l’écosystème en adoptant et en remettant en question de manière critique différentes perspectives dans leur complexité. Dans le second cas, en revanche, les élèves apprennent à connaître les forêts, leurs fonctions et les services écosystémiques qu’elles offrent et qui sont essentiels pour les humains (par exemple, la pollinisation ou la régulation du climat) et leurs fonctions, telles que la lutte contre les risques naturels (forêt de protection) ou la production de biens de consommation (châtaignes, bois d’œuvre, huile de palme, etc.). Dans les deux cas, les élèves analysent ensuite les conséquences locales et globales de la gestion forestière et de l’utilisation des ressources, en développant une approche responsable grâce à une vision systémique du bois. Cela leur permet de mieux comprendre les différentes questions liées au développement durable et la complexité des conflits d’intérêts entre les utilisatrices et utilisateurs de la forêt. Mise en œuvre des questions EDD dans l’enseignement Les questions EDD offrent aux enseignantes et enseignants des points de repère quant au contenu afin de s’orienter dans cette thématique complexe et pertinente pour la société ; elles permettent aussi aux élèves de réfléchir à des questions liées au développement durable dans le contexte de la « forêt ». Séquences d'enseignement
	Nous n’avons pour l’instant aucune séquence d'enseignement EDD pour ce cycle en lien avec ce thème dans notre base de données.
Films
	De l’huile de palme d’Indonésie Pia et Mogi sont frère et sœur et vivent en Indonésie, sur l’île de Bornéo. Depuis qu’ils sont petits, ils ont appris que la forêt est importante pour eux : ils y trouvent de la nourriture et des matériaux pour construire leur maison. Mais seule une petite partie de cette immense forêt est encore là. Le reste a été arraché pour faire place à es plantations de palmiers à huile.
	The Borneo Case Ce documentaire est consacré à l’héritage du militant pour l’environnement Bruno Manser – car même plus de 15 ans après sa disparition mystérieuse dans la jungle de Bornéo, ses visées n’ont rien perdu de leur actualité. Dans la lutte contre la déforestation des forêts primaires et la marginalisation des Penan, un peuple indigène, plusieurs personnes ont uni leurs forces.
Ressources pédagogiques
	Caméra nature Pistes pour exploiter et réaliser des documentaires naturalistes. La première partie consiste à visionner et à analyser un documentaire. Dans la deuxième, les élèves écrivent un épisode sur un sujet nature. Prolongement possible : réaliser leur propre épisode.
	Les forêts sous le prisme des ODD Cet outil pédagogique permet aux élèves du secondaire II de se sensibiliser de manière systémique aux ODD en relation avec la problématique forestière. En la situant aux niveaux mondial et local, il aborde l'impact de nos actions et de notre comportement de consommation.
	Les bonnes questions du développement durable De la récolte en forêt au recyclage, en passant par l'industrie, la construction et la consommation, cet ouvrage aborde toute la filière du bois sous l'angle du développement durable. Le DVD qui accompagne l'ouvrage propose 50 fiches d'activités pratiques, de nombreux textes de soutien et des exemples de projets pédagogiques réussis.
Activités pédagogiques d'intervenants externes
	Semaines de projet en forêt (Atelier forêt de montagne) Sous la conduite de professionnel.le.s de la forêt formé.e.s pédagogiquement, les participant.e.s œuvrent à la gestion durable des forêts de montagne: soin aux jeunes peuplements, abattage d'arbres, réfection de sentiers ou de murs, ouvrages de protection, etc.
	Semaines de rencontre avec des migrant.e.s (Atelier forêt de montagne) Pendant une semaine, une classe de jeunes «suisses» et une classe de jeunes issu.e.s de la migration, travaillent ensemble en forêt de montagne. Lors de la semaine en forêt, les deux classes sont mélangées et divisées en petits groupes  qui partent travailler sur les différents chantiers, encadré.e.s par des professionnel.le.s de la forêt.
Exemples de pratiques
	La forêt de montagne permet aux jeunes de se dépasser Les élèves ont découvert les différents travaux liés à l’utilisation de la forêt, ont observé les effets du changement climatique sur la forêt de montagne et ont pris conscience des différents aspects de l’entretien de la forêt et des exigences que cela comporte à proximité d’une région habitée. Dans le rôle de travailleurs.euses forestiers.ières poursuivant un objectif clairement défini pour la semaine, les participant.e.s n’ont pas ménagé leurs efforts.
Liens aux plans d'études
Formation professionnelle : Plan d'études cadre Domaine Société : aspects Éthique, Écologie, Politique et Economie. Maturité professionnelle : Plan d'études cadre pour la maturité professionnelle Domaine spécifique: Sciences naturelles, Economie et droit. Domaine complémentaire: Histoire et institutions politiques, Technique et environnement. Écoles de maturité : Plan d'études cadre Branches : Géographie, Economie et droit, Philosophie, Biologie. Écoles de culture générale : Plan d'études cadre pour les écoles de culture générale Deuxième domaine d’études : Mathématiques, Sciences naturelles, Informatique. Troisième domaine d'études : Sciences humaines et sociales.

Ecole

Pour ancrer en profondeur et à long terme les thèmes importants de l'EDD dans l'école, l'approche institutionnelle globale - également appelée Whole School Approach (WSA) - s'impose. L'enseignement fait partie de la structure globale parmi d'autres activités et mesures du système scolaire. L'école est donc considérée comme un espace global d'apprentissage, de travail et de vie. Dans cette optique, l'environnement scolaire et les intervenant.e.s externes sont également pris.e.s en compte.  Le thème de la forêt au niveau de l'école Le thème de la forêt se manifeste dans un projet d’établissement en expérimentant la collectivité et la diversité. En tant qu’environnement d’apprentissage vivant et complexe de la vie réelle, la forêt est un milieu idéal pour réaliser des projets d’établissement inter et transdisciplinaires. L'apprentissage à travers le service learning et le respect aux autres et à la nature par le changement de perspective sont des éléments centraux de bien vivre ensemble dans notre quotidien avec et dans la forêt. Pour assurer un avenir durable au climat, à la santé publique et à toutes les formes de vie, la forêt doit garder son équilibre naturel et conserver ses diverses fonctions. Pour y parvenir, nous devons aussi réfléchir et agir considérablement pour une gestion saine et un entretien durable. Quels sont les métiers de la forêt autour de notre établissement et comment peut-on travailler de manière durable et systémique dans ces métiers ?   Exemples d'activités: - table ronde avec divers.e.s acteurs.trices du monde forestier - préparer les questions du débat d’un point de vue de l’éducation en vue d'un développement durable - semaine d’action autour de notre établissement, en impliquant des différent.e.s acteurs.trices éducatives de la commune autour du thème de la forêt - projet collaboratif, créer un lien direct avec des exploitations forestières locales afin de concrétiser le bien vivre ensemble avec la forêt. Instruments pour la mise en œuvre
	Critères de qualité pour une école en santé et durable Les critères de qualité appuient les écoles dans l'évaluation des besoins spécifiques à un thème et dans la mise en oeuvre de mesures. Les chapitres "C3 Nature" et "C4 Diversité" contiennent des suggestions pour intégrer le thème de la forêt, par exemple avec des visites d'exploitations forestières ou des références à diverses productions locales ou suisses.
	"C'est notre histoire!" Activité amorce pour échanger autour de l'approche globale EDD à l'école "Notre histoire" propose, à l'aide de différentes situations scolaires, des suggestions pour ancrer l'EDD dans une école. Sur la base d'une introduction scénique, des équipes scolaires discutent des possibilités d'utiliser davantage l'environnement scolaire pour des possibilités d'apprentissage proches de la nature (p. 9).
	Concept de durabilité Il s’agit d’un outil pratique proposé par La Cellule durabilité du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle du canton de Vaud afin de réaliser la mise en œuvre de la durabilité au niveau d’établissements, inspiré par WSA (Whole School Approach).
	Approche institutionnelle globale (Ecole vaudoise durable) Qu’est-ce que ça veut dire, l’Approche institutionnelle globale (Whole School Approach) ? À quoi ça sert pour mettre en œuvre l'EDD dans les écoles ? Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) propose un outil pratique d’approche institutionnelle globale (Whole School Approach) qui permet aux différents acteurs éducatifs d’intégrer la durabilité et le développement durable à tous les niveaux : gouvernance, enseignement, pratiques et infrastructures scolaires.
Exemples de pratiques
	Découvrir le biotope (cycle 1) Grâce à un espace d’apprentissage adapté, les élèves sont amené.e.s, de façon autonome, à développer leurs compétences environnementales à travers l’expérimentation. Le biotope de l’école, jusque-là un peu négligé, a fourni l’environnement et les contenus pédagogiques idéaux pour cela.
	Bienvenue au Gartenclub! (cycles 1, 2, 3) Dans cette école nichée entre deux forêts et la Limmat, chacun.e se sent bienvenu.e : à travers différents projets intégratifs, une atmosphère d’apprentissage favorisant le respect et la coopération a été établie. Les activités de l’école sont transversales et interdisciplinaires, et sont soutenues par la direction, l’équipe éducative et les parents.
Autres offres
	​​​​Service learning ​​Le Service Learning associe un engagement social (Service) à la formation de compétences professionnelles et transversales (Learning). L'association "Centre Suisse de Service-Learning " veut promouvoir cette méthode d'apprentissage au moyen d'outils pour les élèves et d'exemples pratiques. Renoncer à un voyage récréatif pour aider la commune dans ses travaux de préservation de la biodiversité des forêts préalpines? Des élèves l'ont fait avec plaisir.

Informations de base

1. Les fonctions de la forêt

La forêt est bien plus qu’un simple ensemble d’arbres : c’est un écosystème riche et complexe qui remplit des fonctions fondamentales pour le bien-être de la planète. Parmi ses principales fonctions, la plus importante est la fonction environnementale. En particulier, grâce à la capacité des arbres à absorber le dioxyde de carbone et à produire de l’oxygène, la forêt contribue à atténuer les changements climatiques et, surtout, permet à d’autres êtres vivants d’exister.  Les autres fonctions fondamentales de la forêt sont aussi importantes pour l’environnement que pour les êtres humains. À commencer par la fonction de protection. Par exemple la fonction hydrogéologique de la forêt consiste à protéger le sol de l’érosion et des avalanches et à préserver les sources d’eau potables. En cas de gestion correcte, la forêt contribue à limiter le risque d’éboulements et de glissements de terrain. En outre, en tant qu’écosystème, elle représente un habitat irremplaçable pour de nombreuses espèces animales et végétales, garantissant ainsi la biodiversité. On estime que les forêts abritent 80 % de la biodiversité terrestre de la planète. Elles contiennent plus de 60 000 espèces d’arbres différentes et abritent 80 % des espèces d’amphibiens, 75 % des oiseaux et 68 % des mammifères. La plupart des zones forestières (93 % du total) sont des forêts qui se régénèrent naturellement, le reste étant des forêts plantées par l’humain. Sa fonction économique et sociale n’est pas moins importante : la forêt fournit des ressources telles que le bois, les fruits et les plantes médicinales, et constitue un lieu de travail et de loisirs pour les êtres humains. Pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les forêts fournissent plus de 86 millions d’« emplois verts » et on estime que parmi les personnes vivant dans l’extrême pauvreté, plus de 90 % dépendent des forêts pour subvenir à leurs besoins, qu’il s’agisse de nourriture ou de bois. Cette fonction n’est pas sans risque, car la surexploitation de la forêt met en péril son existence.   Enfin, sa fonction culturelle et paysagère enrichit les communautés, en offrant des espaces de connexion avec la nature et d’inspiration pour l’art et la spiritualité. Citons par exemple le « Land art », un courant artistique (également appelé « art de la terre » ou « art écologique ») qui s’exprime par des interventions directes dans le paysage naturel et où la symbiose avec l’environnement qui l’accueille est recherchée. Infobox forêt : la forêt en Suisse Les régions les plus boisées de Suisse sont le Jura (41%) et le sud des Alpes (52%), avec leurs forêts pâturées et leurs pâturages boisés. Ce type de forêt ne cesse d’augmenter, tout en évoluant de façon très différenciée d’une région à l’autre. Les plus fortes progressions s’observent dans les Alpes et au sud des Alpes, tandis que les forêts du Plateau occupent une surface quasi constante. La forêt suisse en chiffres : Surface forestière : 32 % de la superficie du pays, soit 1,31 million ha. Conditions de propriété : 71 % de forêts publiques (Confédération, cantons, communes, bourgeoisies, etc.), 29 % de forêts privées. Forêts de protection : 49 % de la surface forestière du pays, soit 585’000 ha (dont 90 % au TI et en VS). Biodiversité : Près de 35 % des espèces (26’000) vivant en Suisse sont tributaires de la forêt, qui abrite près de la moitié des espèces prioritaires au niveau national. Loisirs et détente : En été, la moitié de la population se rend en forêt au moins une fois par semaine ; en hiver, elle le fait au moins une ou deux fois par mois. Volume sur pied : 422 millions de m3 (351 m3/ha), dont 33 % de feuillus et 67 % de résineux  Accroissement : 10 millions de m3/an. Potentiel commercialisable : 8,2 millions de m3/an Récolte de bois en 2022 : 5,2 millions de m3/an Consommation de bois : environ 10,6 millions de m3/an (y compris la réutilisation) Main d’œuvre dans l’économie forestière : 2’803 personnes (soit 2’402 postes à plein temps) Main d’œuvre dans l’industrie du bois, de la cellulose et du papier : 90’809 personnes (dont 84’274 dans l’industrie du bois). Vous trouverez plus d’informations ici : Forêts loisirs (www.freizeitwald.ch/fr) Source : Office fédéral de l’environnement OFEV. La forêt suisse en bref. www.bafu.admin.ch

2. Les forêts du monde

Les forêts et les régions boisées du monde sont incroyablement diverses, chacune ayant un climat, une faune et une flore uniques.  Parmi les principaux types de forêts, on trouve les forêts tropicales humides, comme celles de l’Amazonie et de la République démocratique du Congo, considérées comme les deux plus grandes forêts humides du monde. Elles se développent dans des zones chaudes et humides et abritent la plus grande biodiversité de la planète. De nombreuses espèces restent à découvrir et risquent de s’éteindre avant d’être connues de la science.  Les forêts tempérées, répandues en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, sont tout aussi importantes, mais certainement moins riches en espèces. Elles sont riches en arbres à feuilles caduques comme les chênes et les hêtres ou en conifères comme les pins et les sapins. Si l’on s’approche du sud, les espèces d’arbres, de plantes et d’animaux changent. Les températures augmentent et les étés sont plus secs. Dans les forêts méditerranéennes apparaissent des arbres et des arbustes adaptés à ces conditions difficiles : les plantes à feuilles persistantes et coriaces, telles que le liège, le houx et le pin.  Source : image de la forêt tropicale du Congo (123RF) Citons comme autre type de forêt la forêt boréale, ou taïga, que l’on trouve dans les régions froides telles le Canada, la Russie et la Scandinavie. Ces forêts sont dominées par des conifères. Enfin, mentionnons également les forêts de mangroves, qui se développent le long des côtes tropicales et subtropicales, protégeant les côtes de l’érosion et offrant un abri à de nombreuses espèces marines.

3. La forêt en tant que ressource

La forêt est une ressource fondamentale pour la vie humaine et le bien-être de la planète, offrant des avantages allant de l’énergie à l’alimentation en passant par la santé.    Source image : 1. & 2. quattropassi.ch; 3. Getty Images Signature L’énergie : le bois est l’une des plus anciennes sources d’énergie renouvelable. Aujourd’hui, il est utilisé sous forme de biomasse pour produire de la chaleur, de l’électricité et des combustibles durables (pellets, copeaux de bois). Il s’agit d’une solution respectueuse de l’environnement qui contribue à la transition énergétique et réduit la dépendance à l’égard des combustibles fossiles. Alimentation : les forêts fournissent directement des aliments, tels que des fruits, des champignons, du miel et des plantes comestibles, qui sont essentiels à la nutrition de nombreuses communautés rurales. Indirectement, elles soutiennent la faune et l’agriculture en maintenant le cycle des nutriments dans le sol. Santé : les forêts purifient l’air et l’eau, améliorant ainsi la qualité de l’environnement et prévenant les maladies. De nombreuses plantes médicinales utilisées en pharmacologie moderne proviennent d’écosystèmes forestiers. En outre, les forêts offrent des avantages psychologiques : le contact avec la nature réduit le stress, favorise la relaxation et améliore le bien-être mental. De plus, la vie dans certains villages alpins n’est possible que grâce à la présence de la forêt, qui protège également les voies de communication et de transit.

4. Les conséquences de l’exploitation forestière

L’exploitation de la forêt en tant que ressource ou de son sol peut créer des problèmes importants si elle n’est pas effectuée de manière durable. Voici, en un coup d’œil, les principaux risques liés à une gestion inappropriée : Déforestation et perte de biodiversité Problème : l’abattage excessif des arbres, notamment à des fins industrielles ou agricoles, détruit les habitats naturels de nombreuses espèces animales et végétales, entraînant une perte de biodiversité. Conséquences : ce déséquilibre peut avoir des répercussions sur les écosystèmes et altérer le fonctionnement de l’ensemble du système naturel. Dégradation des sols Problème : la perte de surface forestière expose le sol à l’érosion par le vent et la pluie, l’appauvrissant en nutriments et le rendant moins fertile. Conséquences : cela compromet l’agriculture et augmente le risque de désertification dans certaines régions. Changements climatiques Problème : Les forêts stockent de grandes quantités de carbone. Leur réduction ou leur dégradation libère du CO₂ dans l’atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement de la planète. Conséquences : la capacité d’absorption du dioxyde de carbone est également réduite, ce qui accentue l’effet de serre. Impacts hydrogéologiques Problème : l’absence d’arbres réduit la capacité du sol à retenir l’eau, ce qui augmente le risque d’inondations, d’éboulements et de sécheresse. Conséquences : cela peut causer des dommages aux infrastructures et aux communautés locales. Conflits sociaux et économiques Problème : l’exploitation intensive des forêts nuit souvent aux populations autochtones et locales, qui dépendent de la forêt pour leur subsistance. L’absence de répartition équitable des avantages peut entraîner des tensions sociales. Conséquences : des migrations forcées, la perte de l’identité culturelle et des conflits liés à l’utilisation des ressources peuvent survenir.   Comment éviter ces problèmes ? Gestion durable : respecter les normes de certification (par exemple FSC, PEFC) afin d’assurer un équilibre entre l’exploitation et la conservation. Reboisement : replanter des arbres et restaurer les écosystèmes endommagés. Éducation et politique : promouvoir une plus grande sensibilisation aux risques d’une exploitation non réglementée et mettre en œuvre des réglementations environnementales plus strictes.

5. L’ABC des défis forestiers

Pour relever les défis auxquels les forêts sont confrontées aujourd’hui, il faut promouvoir la gestion intégrée des forêts. En d’autres termes, une gestion qui combine conservation, adaptation aux changements climatiques et implication des communautés locales pour protéger le patrimoine forestier à long terme. Voici, par ordre alphabétique, quelques-uns des principaux défis à relever : Bostryche typographe Problème : Le bostryche typographe, un coléoptère, prolifère principalement dans les forêts d’épicéas affaiblies par les sécheresses et les tempêtes. D’autres espèces de scolytes affectent les pins, les mélèzes, les sapins et même les frênes et les ormes.  Conséquences : ce scolyte endommage gravement les arbres, entraînant la mort de zones forestières entières et causant des pertes économiques.   Changements climatiques Effets : la hausse des températures, les phénomènes météorologiques extrêmes et les changements dans les régimes de précipitations mettent les écosystèmes forestiers à rude épreuve. Conséquences : augmentation de la lisière de la forêt (100 m d’altitude par niveau), vulnérabilité accrue aux incendies et à la sécheresse, vulnérabilité accrue aux attaques d’insectes, libération excessive de carbone des sols forestiers.    Conflits d’intérêts Problème : la demande croissante de ressources forestières (bois, espace pour l’agriculture ou les infrastructures) se heurte à la nécessité de préserver l’environnement. Conséquences : les difficultés à concilier les intérêts économiques, sociaux et environnementaux.    Incendies de forêts Problème : la hausse des températures et la sécheresse ont rendu les incendies plus fréquents et plus intenses. Conséquences : la destruction de vastes zones forestières, l’émission de CO₂ et la perte de biodiversité.    Néophytes et envahisseurs Problème : les plantes, les insectes ou les champignons d’espèces non indigènes, introduits par l’humain ou par le changement climatique, peuvent concurrencer les espèces locales ou endommager les écosystèmes. Exemple : les palmiers, le laurier, la renouée ou l’ailante colonisent rapidement les forêts, réduisant ainsi la biodiversité.    Perte de biodiversité Problème : l’exploitation intensive des forêts et la modification de l’habitat mettent en danger les espèces animales et végétales. Conséquences : les écosystèmes moins résilients et plus vulnérables aux changements extérieurs.    Pression anthropique Problème : l’urbanisation, le tourisme de masse et l’utilisation des sols modifient l’équilibre des forêts. Conséquences : la réduction des zones forestières et la fragmentation des habitats.

6. La gestion forestière et l’origine du développement durable

L’idée actuelle du développement durable doit beaucoup à l’histoire de la gestion forestière, qui a inspiré une approche équilibrée de l’utilisation des ressources naturelles, devenant ainsi un modèle pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques à l’échelle mondiale. On peut donc dire que l’origine de la vision du développement durable est historiquement liée à la gestion forestière. Voici pourquoi : Les racines historiques du développement durable Le concept de durabilité découle de la nécessité d’équilibrer l’utilisation des ressources naturelles et leur régénération. Dans le contexte de la gestion forestière, des principes anticipant le développement durable moderne ont été introduits en Europe dès les XVIIe et XVIIIe siècles. Allemagne, XVIIIe siècle : Le terme « Nachhaltigkeit » (durabilité) a été inventé dans le domaine de la sylviculture, indiquant la nécessité de ne pas récolter plus de bois que la forêt ne peut en régénérer naturellement. Cette approche vise à préserver les ressources forestières pour les générations futures. Pratiques traditionnelles : dans les cultures indigènes et rurales, la gestion des forêts se base sur l’idée d’utiliser les ressources tout en respectant les cycles naturels.   La forêt comme modèle de durabilité La forêt est un système naturel qui représente parfaitement le concept d’équilibre : elle produit de l’oxygène, régule le climat, favorise la biodiversité et fournit des ressources renouvelables. La gestion durable des forêts nécessite : la conservation des écosystèmes la régénération des ressources le respect des besoins sociaux et économiques.   Ces principes sont les mêmes que ceux qui guident aujourd’hui le développement durable à l’échelle locale et mondiale. La vision du développement durable   La gestion durable des forêts a fourni une base conceptuelle à l’approche multidimensionnelle du développement durable, qui intègre : L’environnement : la conservation des ressources naturelles. La société : la protection des communautés locales et des générations futures. L’économie : l’utilisation efficace et responsable des ressources.   Le lien entre les forêts et le développement durable a été reconnu ultérieurement par le rapport Brundtland (1987), qui a défini le développement durable comme la capacité de répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures, un concept qui s’aligne parfaitement sur la gestion responsable des forêts.

7. La forêt en tant qu’employeuse

Nous présentons un certain nombre de professions qui couvrent l’ensemble du cycle de vie du bois et de la forêt, de la culture et de la gestion à la transformation et à la valorisation en tant que produit final. Ces professions contribuent également à la durabilité, à la création de valeur économique et à la protection des écosystèmes naturels. Elles peuvent être trouvées, ainsi que d’autres, sur le site orientation.ch. Professions liées à la sylviculture Forestière-bûcheronne et forestier-bûcheron La forestière-bûcheronne et le forestier-bûcheron prennent soin de la forêt. Elles et ils coupent et récoltent le bois, aident à la construction d’ouvrages forestiers de protection contre les avalanches et entretiennent les sentiers de randonnée. Pour aider les jeunes arbres à pousser, elles et ils coupent à la tronçonneuse les arbres et autres végétaux qui entravent leur développement et les protègent à l’aide de clôtures spéciales. Garde-faune ou garde-chasse Les gardes-faune, aussi appelé.e.s les gardes-chasse, sont chargé.e.s de faire respecter les lois et les règlements sur la chasse, la faune et la flore. Spécialistes assermenté.e.s de la protection de la nature, elles et ils luttent contre le braconnage et surveillent les dommages causés aux mammifères et aux oiseaux indigènes et migrateurs vivant à l’état sauvage. Elles et ils recensent les populations animales d’une région et contrôlent le gibier péri ou abattu par la chasse. Forestière et forestier ou garde forestière et garde forestier La forestière et le forestier, aussi appelé.e.s garde forestière et garde forestier, dirigent un triage forestier, un groupement forestier ou une entreprise forestière privée. Elles et ils exécutent des tâches relevant de la police des forêts (chasse et défense de la nature). Dans leur fonction de responsables d’exploitation, elles et ils s’occupent de l’entretien des forêts et plus particulièrement de la planification et de l’organisation de la récolte du bois, puis du contrôle et de la facturation des différents travaux. Ingénieure forestière et ingénieur forestier L'ingénieure forestière et l'ingénieur forestier planifient et supervisent les travaux liés à l'aménagement et à l'entretien des forêts, à la récolte et à l’utilisation rationnelle du bois. Elles et ils prennent les mesures qui garantissent la préservation à long terme des fonctions de protection, d’exploitation et de recréation de la forêt. Le maintien et le développement harmonieux de cet espace vital fait partie de leurs priorités. Professions liées à la culture Horticultrice et horticulteur AFP L’horticultrice et l’horticulteur CFC s’occupent des plantes et de leurs milieux de vie. Selon leur orientation (Paysagisme ou Production de plantes), elles et ils aménagent et entretiennent des jardins et espaces verts, construisent des places et plans d’eau, ou produisent et commercialisent des arbres, des arbustes, des plantes herbacées, des fleurs, etc. Ces professionnel.le.s combinent travail manuel, connaissances en botanique et sens esthétique. Ingénieure agronome et ingénieur agronome L’ingénieure et l’ingénieur agronome développent et appliquent des méthodes de production agricole durables. Elles et ils conseillent et soutiennent les exploitations agricoles en matière de gestion des cultures et des terres et d’élevage, dans le but de développer une production respectueuse de l’environnement et de protéger les sols et les plantes. Professions liées au traitement du bois Spécialiste en industrie du bois La et le spécialiste en industrie du bois scient, débitent et transforment du bois brut et des panneaux à base de bois destinés à la construction ou à l’exploitation industrielle. Elles et ils connaissent les propriétés et l’usage des différentes essences de bois. Elles et ils entretiennent les installations de sciage, les machines et les véhicules de levage. Menuisière et menuisier La menuisière et le menuisier réalisent des portes intérieures et extérieures, des portails, des fenêtres et des volets, des parois en bois, etc. Les éléments qu’elles et ils fabriquent, assemblent et posent sont en bois massif (sapin, mélèze, etc.) ou en matériaux dérivés (bois contre-plaqué, aggloméré, stratifié, etc.), parfois aussi en matières synthétiques. Ebéniste Les ébénistes construisent et restaurent des meubles (chaises, armoires, tables, etc.) en bois massif ou en matériaux dérivés (panneaux contre-plaqués, agglomérés, stratifiés). Elles et ils fabriquent des aménagements d’intérieur (cuisines sur mesure, parois murales, plafonds) et réalisent des agencements de bureaux, magasins, restaurants, selon les plans conçus par les architectes ou les dessinatrices et dessinateurs d’intérieurs. Charpentière et charpentier La charpentière et le charpentier préparent, façonnent et édifient des constructions en bois ou en matériaux dérivés du bois : maisons individuelles, halles, bâtiments agricoles, ponts, églises, etc. Elles et ils construisent, réparent ou rénovent des charpentes traditionnelles, des toits, des façades, des escaliers et effectuent différents travaux de protection du bois, d’isolation thermique et phonique ainsi que de protection contre l’humidité. Luthière et luthier La luthière et le luthier fabriquent, restaurent, réparent et accordent des instruments de musique à cordes : violons, altos, violoncelles, contrebasses, etc. Également musiciennes ou musiciens, ces artisanes et artisans travaillent le bois à la main, à l’aide d’outils spécifiques et selon des techniques traditionnelles. Elles et ils conseillent les musiciennes et musiciens et vendent ou louent des instruments à cordes et des accessoires. --> Vous trouvez d'autres métiers en lien avec la forêt sous : https://www.orientation.ch/dyn/show/1893?lang=fr Compagnonnage (Walz) La tradition ancestrale du compagnonnage - également connue sous le nom de « Walz » dans les pays germanophones - concerne principalement les métiers traditionnels tels que charpentier.ière, peintre, tailleur.euse de pierre. Cette tradition remontant au Moyen Âge peut être traduite par le terme « vagabondage », qui fait référence au temps que la ou le travailleur traditionnel passe à changer de lieu de travail et d’environnement après avoir terminé son apprentissage, principalement pour apprendre à connaître de nouvelles pratiques de travail, de nouveaux lieux, régions et pays étrangers, et acquérir ainsi de nouvelles expériences de vie. Source image : Les « compagnons » accueillis par la commune (© Stadt Bruck an der Mur, Österreich, 2024) Le compagnonnage n’est pas seulement un moyen d’acquérir des compétences, mais aussi une preuve d’indépendance, d’humilité et d’engagement envers la communauté des artisanes et artisans. Une forme de pèlerinage avec un sens aigu de la communauté et de la tradition, une exploration personnelle et culturelle. Il favorise les échanges culturels, enrichissant à la fois l’artisane ou l’artisan et les communautés qu’elle ou il rencontre, permettant aux participantes et participants de se développer professionnellement tout en maintenant les traditions artisanales vivantes et en promouvant la solidarité entre les artisanes et artisans.  Ce n’est qu’à partir des années 1980 que les femmes ont commencé à y avoir accès, grâce à leur émancipation, mais aussi grâce à la prise de conscience de la tradition elle-même. Aujourd’hui, le compagnonnage est moins répandu, mais cette tradition est toujours vivante en France, en Scandinavie et dans les pays germanophones (Allemagne, Autriche et Suisse), et est considérée comme une célébration de l’artisanat qui a permis aux plus entreprenantes et entreprenants de parcourir le monde, à tel point qu’elle a été admise en 2014 au patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’UNESCO. Règles du compagnonnage (Walz)  Durée : généralement 3 ans et 1 jour. Code vestimentaire : Les « compagnon.ne.s du devoir» portent des vêtements distinctifs, souvent en velours noir, avec un chapeau haut de forme, une veste courte, un pantalon à boutons dorés et un sac appelé « Charlottenburg » contenant leurs menus bagages. Mobilité : pendant le voyage, les participant.e.s ne peuvent ni rentrer à la maison ni travailler dans un rayon de 50 km de leur lieu d’origine. Pas d’argent : les artisan.ne.s se déplacent souvent à pied ou en auto-stop, elles et ils sont accueilli.e.s et rémunéré.e.s pour leurs services manuels.       Cette tradition, bien qu’enracinée dans le passé, continue d’inspirer un sens de l’aventure et de la communauté dans le monde contemporain, représentant un lien unique entre l’artisanat, le voyage et la culture.

8. L’industrie du bois en Suisse et dans le monde

La chaîne d’approvisionnement en bois, en Suisse et dans le monde, est un processus complexe qui commence par la gestion durable des forêts et se termine par la transformation en produits finis. Voici un bref aperçu de ses principales caractéristiques. En Suisse L’industrie du bois est ancrée dans la tradition et fortement orientée vers la durabilité. La gestion des forêts suisses suit des critères écologiques stricts afin d’assurer un équilibre entre l’exploitation et la conservation. Le bois récolté est principalement utilisé dans des secteurs tels que la construction (bois de construction), la production de meubles et d’objets artisanaux et le chauffage (biomasse et pellets). La Suisse mise sur l’utilisation des ressources locales pour réduire les importations et les émissions de carbone tout en renforçant les économies régionales. Au niveau mondial La chaîne d’approvisionnement en bois varie considérablement d’une région à l’autre. Dans les pays nordiques et au Canada, le secteur est dominé par la production de bois et de papier, tandis que dans les régions tropicales, telles que l’Amazonie ou l’Asie du Sud-Est, des bois précieux sont produits, souvent pour l’exportation. Cependant, l’abattage inconsidéré et l’abattage illégal représentent un défi mondial, avec des effets dévastateurs sur l’environnement. Les efforts internationaux se concentrent sur la certification des forêts (FSC et PEFC) et sur le bois d’ingénierie (comme le CLT et le LVL), ce qui permet aux consommatrices et consommateurs et aux entreprises de faire des choix éclairés, tout en soutenant la protection des forêts et les communautés locales. Défis communs L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement est confronté à des difficultés telles que le changement climatique, la perte de biodiversité et la nécessité de passer à une économie circulaire qui maximise le recyclage et réduit les déchets. Certifications forestières et bois d’ingénierie Les deux principales certifications forestières sont : FSC (Forest Stewardship Council): est l’une des certifications les plus répandues dans le monde. PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification): est un système international souvent adopté en Europe et par les petites propriétés forestières.     Exemples de types de bois d’ingénierie : CLT o X-LAM (Cross-Laminated Timber): il représente un panneau composé de couches de bois lamellé-croisé ayant d’excellentes performances dans des conditions sismiques en raison du rapport résistance/poids élevé du matériau, de la rigidité et la stabilité des panneaux. Le croisement des couches évite aussi la propagation des fissures. LVL (laminated veneer lumber): il s’agit d’un type de bois reconstitué (en partie à partir de déchets d’autres processus ou d’essences de bois de moindre valeur). Le micro-lamellé ou LVL est utilisé pour la construction de maisons en bois sous la forme d’éléments de construction tels que des poutres, des poteaux, des panneaux ou des dalles ayant une fonction porteuse.   Comment fonctionnent les certifications ? Gestion forestière certifiée (comme FSC et PEFC) : elle veille à ce que la gestion des forêts réponde à des normes élevées de durabilité, en protégeant la biodiversité et en vérifiant les critères environnementaux, sociaux et économiques, tels que la santé économique des forêts, le respect des droits des travailleuses et travailleurs et des communautés locales, et la protection des ressources en eau. Les produits certifiés FSC peuvent inclure le bois, le papier et les produits dérivés. Chaîne de contrôle (Chain of Custody, CoC) : cette certification permet de suivre le bois tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de la forêt au produit fini, et de s’assurer qu’il n’est pas mélangé à du bois non certifié ou d’origine douteuse. Il garantit donc la traçabilité des matériaux provenant de forêts bien gérées, de sources contrôlées, de matériaux récupérés ou d’une combinaison de ces sources. La certification CoC est indispensable pour pouvoir apposer le label FSC sur les produits. Le bois d’ingénierie (comme le CLT et le LVL) est produit par des techniques de transformation qui combinent des couches ou des éléments de bois, améliorant ainsi ses propriétés structurelles et sa durabilité. Elle propose des solutions de construction durables et légères pour les bâtiments modernes, y compris dans les zones sismiques. Étiquetage : les produits certifiés portent le logo FSC ou PEFC, qui aide les consommatrices et consommateurs à identifier les produits durables.     Pourquoi sont-elles importantes ? L’environnement : protéger les forêts de la surexploitation, préserver les habitats et réguler le cycle du carbone. La société : sauvegarder les droits des peuples autochtones et des communautés locales dépendant de la forêt. L’économie : favoriser un marché responsable, en promouvant la transparence et la légalité tout au long de la chaîne d’approvisionnement en bois. Elles permettent également d’innover dans les applications.     Quelles sont leurs limites ? Certifications : elles peuvent entraîner des coûts élevés pour les petits producteurs.trices et parfois une confusion entre les différents labels. L’écoblanchiment : certaines certifications peuvent être utilisées à mauvais escient pour promouvoir une image de durabilité qui ne correspond pas toujours à la réalité, surtout si les contrôles sont laxistes. Vérification des critères : l’efficacité de la certification dépend de la qualité et de la transparence des audits ; dans certains cas, les audits peuvent être insuffisants ou faire l’objet de conflits d’intérêts, ce qui nuit à la crédibilité du système. Bois d’ingénierie : le processus de production peut être énergivore et dépendre d’adhésifs chimiques ; la disponibilité de matières premières certifiées n’est pas toujours suffisante.

9. Sources

WWF. (2025). Foreste. I polmoni del mondo (en italien). Consulté le 20.01.2025, sur www.wwf.it. Talignani, Giacomo. (2022). La mappa delle foreste: quante ne abbiamo perse e quante ne sono cresciute in 30 anni (en italien). Consulté le 20.01.2025, sur www.repubblica.it.  Office fédéral de l’environnement OFEV. (2023). La forêt suisse en bref. Consulté le 20.01.2025, sur www.bafu.admin.ch. Office fédéral de l’environnement OFEV. (2023). Plan d’action bois : mesures priorités. Consulté le 20.01.2025, sur www.bafu.admin.ch. Bois suisse. (2025). La forêt suisse. Bois, biodiversité et protection contre les dangers naturels. Consulté le 20.01.2025, sur www.holz-bois-legno.ch/it. Confédération des compagnonnages européens. Histoire. (s.a). Consulté le 20.01.2025, sur www.cceg.eu. Orientation.ch. (s.a.) Professions. Consulté le 20.01.2025, sur www.orientation.ch. Walbröhl, Thomas (2015): Handwerker-Walz bedroht? Wandergesellen und das Problem mit dem Mindestlohn (en allemand). Consulté le 20.01.2025, sur www.tagesspiegel.de, Stand: 29.11.2024. UNESCO. (s.a.). Immaterielles Kulturerbe Handwerksgesellenwanderschaft Walz (en allemand). Consulté le 20.01.2025, sur www.unesco.de.  D'arenzo, Giuseppe et al. (2022). L’uso del sistema costruttivo CLT: dagli edifici in legno a quelli ibridi, sia nuovi che esistenti (en italien). Consulté le 20.01.2025, sur www.ingenio-web.it.  Martini, Enrico. (2017). LVL- laminated veneer lumber (en italien). Consulté le 20.01.2025, sur  www.ecosisthema.it

10. Autres ressources

L'école en forêt (WWF) Comment transformer la forêt en salle de classe ? Le WWF propose un encadrement pédagogique et administratif aux enseignant.e.s du cycle 1 durant une année scolaire. Une animatrice ou un animateur spécialisé.e accompagne quatre sorties en forêt.   Apprendre dehors (Silviva) Silviva propose des formations pour enseigner dehors, un accompagnement pour toute l’école et de nombreuses ressources pour mener des activités en forêt ou en plein air.   Animations pédagogiques (Parc Jura vaudois) Plusieurs activités pour les cycles 1 à 3 sont à découvrir. Parmi elles, l’univers du forestier où les élèves découvrent les professions liées à la gestion de la forêt, avec 1, 2, 3, nous irons au bois, animation inclusive, ils et elles découvrent la forêt avec leurs sens, sur les traces de l’acrobate de la forêt et ils et elles se familiarisent avec un animal proche de chez eux qui vit en forêt.     Des arbres pleins de vie (Parc Chasseral) Un arbre accueille de nombreux êtres vivants tout au long de sa vie. Mais qui sont-ils ? Cette animation propose un parcours à la découverte de ces petits habitants des arbres.     Notre forêt. Surprenante de diversité (OFEV) Les forêts suisses assument énormément de missions importantes. Elles hébergent environ 30 000 espèces animales, végétales et fongiques, absorbent le CO2 et protègent ainsi notre climat. Le site Internet propose de nombreuses informations de fond sur la forêt.     WLS-Junior Une page internet captivante et informative, qui, sous la forme interrogative, donne de nombreuses informations sur la forêt. Idéal pour la recherche autonome des enfants et des jeunes.

 
Publié le 19.03.2025