L'interdisciplinarité à l'école
Succès, résistance, diversité
En appelant à une réelle coopération entre les disciplines, cet ouvrage soutient l’émergence d’une «attitude interdisciplinaire» de l’enseignant-e, centrée sur le développement de compétences transversales.
L'éducation en vue des objectifs de développement durable
Objectifs d'apprentissage
Ce document identifie pour chacun des 17 objectifs d'apprentissage (cognitif, social - émotionnel et comportemental), suggère des thèmes, des approches et des activités pédagogiques non exhaustifs et définitifs que les enseignant.e.s et les autres acteurs et actrices de l'école peuvent sélectionner et adapter à leur contexte d'enseignement.
Mieux vivre ensemble dès l'école maternelle
45 séquences à choix pour mieux vivre ensemble. A planifier tout au long de l'année scolaire pour favoriser l'acquisition des compétences psychosociales dès le début de la scolarité.
Sortir, observer et ressentir
Guide pratique pour créer sa balade EDD
Ce guide vous permet d'approfondir vos connaissances sur la balade en tant qu'outil pédagogique pour l'éducation au développement durable (EDD).
Mohamed
Dans une école primaire française, l’enseignante demande à ses élèves de citer d’autres mots pour désigner la couleur jaune. Les enfants participent activement à l'exercice. Les mots jaillissent: par exemple or, Australie, feu. L’enseignante pose également la question à un élève noir: «Mohamed, as-tu une idée?» Le garçon secoue la tête. L’enseignante poursuit l’exercice en choisissant la couleur noire. Les élèves ont beaucoup d’idées: «Noir comme un boulet de canon, noir comme le chagrin, comme l’Angleterre, comme la magie.» Mohamed intervient aussi dans la discussion.
Amal
Amal, une fille de douze ans, vit dans la campagne marocaine. Chaque matin, elle quitte la maison à l’aube avec son frère et parcourt plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école. Très studieuse, la jeune élève n’a qu’un but : devenir médecin. Mais un jour, sa mère lui apprend qu’elle devra désormais aider à la maison et ne pourra plus aller en classe. Amal accepte tristement son sort. Ce film qui impressionne par la force de ses images traite de l’inégalité des sexes face à l’instruction et des conséquences de la répartition rigide des rôles pour l’avenir des filles.
Chercher refuge – Rachel
Rachel, 17 ans, raconte l’histoire de sa persécution et de sa fuite: de religion chrétienne, Rachel et sa famille subissent des discriminations dans leur pays dont la majorité est musulmane et ils s’enfuient à destination de l’Europe. Ils mènent une vie normale jusqu’au jour où ils se font arrêter et renvoyer chez eux. Comme ils n’ont que des ennuis, ils s’enfuient une nouvelle fois vers l’Europe et obtiennent une autorisation de séjour définitive. Rachel va à l’école et souhaite devenir avocate pour aider les gens qui doivent fuir leur pays.
Les chemins des enfants au Sénégal
Aïcha (12 ans) vit, comme ses amies et amis, dans le petit village de Ndondol, à trois heures de voiture à l’Est de Dakar, la capitale du Sénégal, un pays d’Afrique de l’Ouest. Leur vie est marquée par les longs trajets, qu’ils aillent à l’école ou au marché, qu’ils aillent chercher l’eau ou se rendent à Dakar où vit la mère de l’une des filles. Les enfants vont à l’école mais ils doivent aussi aider aux travaux domestiques. Aller chercher l’eau, faire la cuisine et garder les bêtes font donc partie de leur quotidien comme les devoirs scolaires et l’école.
Une journée avec Moussa
Moussa, 12 ans, vit avec ses trois frères et ses six sœurs dans un village de la savane à l’Est du Niger. Plus tard, il aimerait devenir vétérinaire. Ses parents élèvent des chèvres et des vaches. Son père, le chef de la région, ne sait ni lire ni écrire, comme la plupart des adultes. C’est pourquoi il envoie Moussa à l’école. Quant aux filles, elles doivent rester à la maison et garder les bêtes. En classe, il y a donc beaucoup moins de filles que de garçons.
Une journée avec Ato
Ato, 10 ans, vit avec ses trois frètes et sœurs chez son oncle et sa tante à Ouagadougou. Comme les parents ne pouvaient pas assurer l’entretien de leurs enfants dans leur village, ils les ont confiés à des proches. Ato n’aime pas aller à l’école, arrive souvent en retard et trouve les leçons ennuyeuses. Il préfère le foot et son travail dans un garage. Quand il sera grand, il aimerait avoir son propre garage et former des apprentis.